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A partir de combien d’éditions peut-on commencer à dire qu’un évènement devient un passage obligé ? La question n’est pas restée en suspend longtemps pour les filles de l’HUK qui ont remis le couvert pour la troisième édition de ce stage et compétition 100% féminin.

Quand tu mets la barre à dix sept sensei pour ta deuxième année d’existence, on aurait tendance à penser que ça va commencer à être chaud de faire péter les scores. C’est pourtant chose faite, puisque dix huit 7e Dan européennes et une invitée japonaise de marque en la personne de Mari Suenaga (mes informatrices m’ont même dit que son nom avait provoqué des envies irrépressibles d’autographes chez la professeure de la section enfant de l’HUK) était à l’affiche de ces deux jours intenses à Eaubonne. Comme au club on aime aussi  taquiner les scores, les filles étaient une de plus que l’année dernière, Audrey Mandet ayant fait le voyage en plus de Carole Goerlinger, Momoko Ishikawa, Tomoko Bald-Goryo, Monique Novelli, Gaëlle Cyrulik et Jessica Levan (la déontologie départementale m’empêche de compter Bernardetta Addis du club des copains nancéens, mais honnêtement le coeur y est.) 

Histoire de se mettre en cannes, le samedi commence par un échauffement commun sous l’oeil de la capitaine de l’équipe de France avant une journée intense de pratique par groupe de grades encadrés par deux senseï (oui, je n’ai toujours pas vérifié l’accord de ce vocable au pluriel du féminin en français, preuve, s’il en fallait, que tout le monde ne dépasse pas ses objectifs chaque année)  terminée par quarante cinq minutes de ji-keiko et achevée (pour celles qui ne l’auraient pas été au sens strict par les trois quart d’heure précédents) par un mawari keiko. 

Le tournoi du dimanche s’organise lui aussi par grade, et malgré la fatigue de la veille et la révision possiblement tardive des fondamentaux de la sayonara party enchaînée à un karaoke, trois pratiquantes de l’HUK tentent de relever le défi : Gaëlle pour les 1er Dan, Carole pour les 2e et Momoko pour les 3e. Aucune ne parvient à se hisser hors des pools, ce qui leur donnera à coup sûr les crocs pour la cuvée 2026. 

Nouvelle réussite pour cet évènement en passe, c’est certain de devenir incontournable. Plus de senseï, toujours autant d’engagement dans la pratique… les mecs franchement, y’a de quoi être aussi profondément admiratifs que terriblement envieux. 


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