Parfois, il se passe tellement de choses pour l’Haku Un Kan que quand tu n’as pas le temps d’aller passer le bogu dans un gymnase excentré pendant que d’autres tapent dans une balle dans ton dojo comme chaque année à la même période, tenir les actualités à jour est quasi mission impossible. Voici donc la première édition d’Ushiro, un article pour regarder derrière en se tournant vers l’avant, et vice et versa ou un truc du genre, comme le kata du même nom.
C’est presque devenu une tradition, à tout le moins une habitude : le week-end du 24 et 25 octobre, quatre iaidokas du club (Karine MAURER, Patrick LICAUSI, Henri BEAUDOUIN, et Cyril MINETTE) emboîtaient le pas de notre sempaÏ Simon TOURDOT pour rallier Versailles à l’occasion du stage Seitei Iai et Tamya Ryu. Respect.
Au même moment, Dominique COCO, senseï de l’HUK mais, excuse du peu, manager de l’équipe nationale de Iaido, peaufinait la préparation de la délégation tricolore pour les championnats d’Europe. Classe.
Le week-end suivant, lors du stage de kendo de Saint-Mandé, sous le regard expert de Monsieur NAKADA 8e dan venu spécialement du Japon, quatre messins croisaient le shinaï avec les deux centaines de kenshis présents. Visiblement loin d’être calanchés le 1er novembre, le lendemain lors du passage de grade, Loïc BARTKOWIAK ajoutait un nouveau 4e Dan au palmarès du club, et Arnaud LEBRAUD s’auréolait du premier 5e Dan de l’Haku Un Kan. Historique.
Les 8 et 9 novembre, dans l’ambiance chaleureuse du Tanko Kan de Wintzenheim, Tomoko BALD-GORYO et Monique NOVELLI remettaient le couvert pour un autre rendez-vous automnal incontournable au stage de kendo au féminin encadré par Lyna MAAZIZ 6e dan et ancienne membre de l’équipe de France. Fierté.
Au même moment, à Prague, l’équipe de France de Iaido faisait fructifier sa préparation en remportant une médaille d’or et un fighting spirit en individuel féminin lors de la compétition européenne. Royal (pour boucler la boucle avec Versailles).
A ce train là, j’envisage de monter une chaîne d’info en continu pour tenir le rythme. Heureusement décembre s’annonce plus calme : retour au dojo avec les championnats régionaux de février 2026 en point de mire.
